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Morceau d’une frise de 104 albums qui ont marqué ma vie
Comment offrir à cet article le succès qu’il mérite ?
Face à cette question, beaucoup me parleront d’algorithmes, de formatage, de techniques d’écriture. D’autres me conseilleront de connaître mon public “cible” et de parler des sujets qui le touchent. D’autres me diront d’écouter mon rythme naturel, parce qu’au final, on n’est pas des machines.
Je vois un peu de vrai dans chacun de ces points. Je n’ai d’élan dogmatique pour aucun d’entre eux. Il y a une réponse en revanche que je n’entends jamais et qui ces derniers temps, m’appelle énormément.
Il s’agit de l’intention qui porte l’écriture et la diffusion de mon article. En d’autres termes, le mouvement intérieur depuis lequel je partage mon message et que je souhaite manifester à travers lui.
Derrière tout acte de création, il y a une intention — consciente ou non — qui informe l’oeuvre. Son présent et son futur. Son chemin. Son “succès”. C’est très clair pour moi aujourd’hui. Il est donc clé d’en prendre soin, à commencer par la rendre consciente.
Sans cette conscience, on peut parfois se jouer des tours à soi-même.
J’ai publié une trentaine d’articles depuis l’ouverture de mon blog. La plupart ont eu une résonance modeste (sauf deux qui ont cartonné et continuent de voyager, va savoir…). Tout ça pour m’avouer récemment que j’avais très souvent écrit depuis un endroit de peur. La peur du jugement, de la critique. De façon plus globale, la peur de l’exposition.
Pour me protéger de cette peur — c’est là que ça se complique — je diffusais inconsciemment dans mes articles l’intention de ne pas être lu. Ou peut-être, de n’être lu que par un nombre modeste de gens, bienveillants si possible, pour qu’une éventuelle critique publique ne fasse pas trop mal.
Tu m’étonnes que mes articles ne cartonnaient pas. J’ai passé des milliers d’heures à écrire tout en désirant au fond de moi rester confidentiel.
A partir de là, je pouvais suivre toutes les autres règles à la lettre — peaufiner ma prose jusqu’à bafouiller d’émotion en me relisant, publier le mercredi entre 16h15 et 18h45, beta tester mon titre sur douze échantillons de lecteurs… — rien n’allait changer.
L’intention parle en premier, j’en suis persuadé.
Sur le plan pratique, en revanche, ça reste encore une hypothèse.
Alors j’ai décidé d’expérimenter. Pour voir jusqu’à quel point une intention consciente, claire et vertueuse peut-être puissante. Et aussi, parce que je ne veux plus me faire barrage. Il est temps pour moi d’aller dans mon sens.
Avant de débuter la rédaction de cet article, j’ai donc posé une intention par écrit en respectant six règles. J’ignore si ces règles sont bonnes. Je sais simplement qu’elles sont justes pour moi aujourd’hui.
Maintenant que l’article touche à sa fin, je vais pouvoir mesurer la solidité de mon hypothèse. Qu’est-ce que ça change réellement de créer et de diffuser depuis une intention consciente et “au service” ? Je vais découvrir ça en suivant attentivement la vie de cet article et son impact, sans exigence ni idée préconçue. Plutôt avec confiance et curiosité.
J’ai déjà pu observer l’influence de la démarche sur ma façon d’écrire, sur mon énergie et la qualité de ma présence. C’est une expérience riche en soi.
Ca m’a aussi permis de clarifier mon rapport à l’intention et aux règles qui la sous-tendent. Peut-être que ça vous donnera envie de vous questionner à votre tour. De faire une pause avant de créer ou d’agir, pour mettre de la conscience sur ce qui vous met vraiment, profondément, en mouvement.
Au final, qu’on écrive des articles ou de la musique, qu’on décore de grands murs avec des graffitis, ou des petites feuilles avec de grands dessins, qu’on crée des entreprises ou des espaces de conversations authentiques, je crois que l’intention est clé. Je crois que nous méritons tous et toutes d’aller dans notre propre sens, d’offrir au monde notre meilleure contribution, et d’oser demander à être soutenu(e)s pour ça.
Quelqu’un m’a dit un jour “la vie ne nous donne en fait que ce qu’on demande”. Alors autant prendre soin de la demande. Non ?
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