octobre 8, 2022- par Bertrand
Comment mesurer une transformation, éclairer les non-dits et enrichir un projet à l’aide du photolangage.
Bertrand Michotte
La première photo officielle des Deftones sans leur bassiste.
Ceci est un message à l’attention des groupes de musique et leurs partenaires (labels, managers, éditeurs…). Vous n’êtes ni l’un ni l’autre mais vous en connaissez ? Faites tourner svp !
On dit que les clichés ne naissent pas pour rien. J’en connais un sur les groupes de musique.
Un groupe qui se respecte, ça se dispute et ça “splitte”.
Pour tout un tas de raisons. Les gens parlent de “l’égo du musicien”, des conflits de leadership, de la pression du succès soudain, de la difficulté à accoucher d’un album, de la fatigue physique et émotionnelle accumulée en tournée, de la négociation des contrats, et j’en passe.
J’ai vu tellement de groupes que j’apprécie se séparer, ou traverser des phases difficiles qui faisaient flipper tout le monde. Rien qu’en 2022, Every Time I Die ont démissionné brutalement en conséquence de “problèmes entre membres qui remontent à des décennies”, et les Deftones ont viré leur bassiste par avocat interposé après 12 ans de collaboration.
Certaines formations sont même célèbres en partie pour leur incapacité à relationner ensemble. Oasis, les Beatles, Pink Floyd… Alors oui ça fait vendre, ça fait du buzz, mais ça a aussi des coûts : la créativité, l’énergie sur scène, les frais d’avocat, la santé mentale et physique…
“On a mesuré très très tôt l’importance de la communication entre nous”, raconte Joe Duplantier de Gojira pour expliquer comment le groupe a su conserver le même line-up pendant plus de 20 ans.
J’aime bien aussi l’histoire de Braids qui avaient sollicité l’aide d’une facilitatrice pour renouer avec une ancienne membre, partie près de 8 ans auparavant, mais avec qui les tensions pesaient encore sur le groupe.
Je crois qu’on sous-estime l’impact que cette sensibilité au lien, et cette vigilance vis-à-vis de la coopération, peuvent avoir sur le succès d’une formation musicale.
Je crois qu’un groupe qui sait nourrir une coopération saine, à l’intérieur comme à l’extérieur — avec ses partenaires — a de bien meilleures chances de déployer son plein potentiel créatif et commercial.
A l’inverse, je crois qu’une formation musicale qui se développe sur une base relationnelle instable verra ce déséquilibre se propager jusque dans les moindres recoins de son projet.
Et je trouve dommage de voir des groupes prometteurs exploser en vol en raison d’une incapacité à se parler ou d’un système de coopération inadapté, dont les symptômes se révèlent souvent trop tard — et trop loin de la source — pour y faire quoi que ce soit.
Le rituel de Gojira avant chaque concert.
Au-delà de l’envie, j’ai beaucoup d’atouts pour ça.
Je suis coach professionnel et facilitateur de coopération. Une grande partie de mon travail consiste à aider des collectifs à travailler ensemble efficacement, à construire des liens solides et authentiques, à trouver une autonomie dans la coopération.
Je suis mélomane féroce. Batteur depuis tout petit. J’ai co-fondé des groupes de très long terme avec qui j’ai traversé toutes les phases possibles et imaginables, du combat de coq pour une nana, aux tensions de leadership, en passant par la sortie d’album difficile et le conflit larvé qui persiste bien après la fin du projet.
J’ai même débuté mon chemin professionnel dans l’industrie musicale. J’ai travaillé dans le management, dans l’édition…
Et aujourd’hui, il est temps pour moi de renouer avec ce monde-là.
Si je n’étais pas un vendeur de musique dans l’âme, soutenir la création musicale par l’accompagnement à la coopération, ça, ça me ressemble.
Je suis en train de développer différents formats d’accompagnement que je dévoilerai dans les prochaines semaines. Ca pourra aller de la retraite de trois jours compacte et efficace, au soutien en profondeur sur plusieurs semaines, en passant par l’atelier “one shot” sur des sujets spécifiques. Certains de ces formats auront une intention proactive, d’autres une intention restaurative.
Parmi les angles que j’envisage d’explorer :
Peut-être que cette offre aura un nom bien à elle aussi, pour la différencier de mes autres activités d’accompagnement. On verra.
Vous êtes membre ou partenaire d’une formation musicale et ma démarche sonne juste pour vous ? Vous avez la sensation que votre coopération pourrait être plus fluide et efficace ? Vous voulez libérer le plein potentiel créatif et commercial de votre projet ?
Contactez-moi dès aujourd’hui et creusons ça ensemble. Ca ne pourra que m’aider à proposer une offre au plus proche de vos besoins.
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